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Par Appolinaire KOULAMA le 19 Octobre 2008 à 12:37
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<o:p>« Les Effets Pervers de l'Or Noir »</o:p> en Afrique, ne peut être exclut des choix politiques et économiques des Présidents prédateurs de l’or noir et de sa manne, au détriment des peuples et des tribus. Résultat : Pauvreté et troubles sociopolitiques envahissent les sociétés productrices du pétrole. Ainsi, dans l’espace économique africain, des problèmes complexes entiers demeurent, encore, non résolus, où ces Présidents prédateurs utilisent la force, que le débat qui tient compte des revendications concrètes, pour lutter contre la pauvreté et les conflits sociaux à caractère politique. Résultat, une catastrophe s’installe dans la durée. Appolinaire Noël KOULAMA, votre animateur de ce forum, a sélectionné pour vous deux articles ( joints ci-dessous), et deux pays (le Congo-Brazzaville et le Nigeria), deux réalités tout à fait différentes, mais qui aboutissent, toutes les deux dans le fond, à l’appauvrissement des économies, comme si l’or noir est une malédiction.<o:p></o:p>
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Bonne lecture à tous !<o:p></o:p>
Appolinaire Noël KOULAMA
Groupe Africdossier
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PETROLE AU CONGO-BRAZZAVILLE : QUELS CONTRASTES SOCIAUX ET ECONOMIQUES ?<o:p></o:p>
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Syndicats et associations de défense des droits des consommateurs dénoncent le renchérissement des prix des produits pétroliers, ainsi que des pénuries récurrentes de carburant malgré une production nationale couvrant largement les besoins du pays. <o:p></o:p>
Les Congolais ont connu des moments difficiles ces derniers temps du fait conjugué de la hausse des prix et de la pénurie de carburant entraînant une forte inflation à travers le pays. Le litre d’essence super à la pompe est passé de 500 francs CFA à 1000 francs CFA, puis à 1500 francs CFA... <o:p></o:p>
Une situation plutôt difficile à comprendre pour les Congolais, d’autant que leur pays figure parmi les huit grands producteurs de pétrole du continent, selon l’Association des pays producteurs de pétrole d’Afrique (APPA). La production pétrolière du Congo, selon une estimation prévisionnelle fiable, devrait atteindre 93 millions de barils d’ici la fin de l’année 2008, contre un peu plus de 80 millions de barils par an ces dernières années.<o:p></o:p>
« Malgré la hausse vertigineuse du baril qui avait atteint le taux record de 140 dollars sur le marché international, les Congolais n’ont rien tiré de cette hausse. »<o:p></o:p>
Les syndicats et les associations de défense des droits des consommateurs attribuent principalement deux causes à la hausse des prix et à la pénurie des produits pétroliers : la première raison serait liée à une mauvaise politique de redistribution de la production nationale, puisque la plus importante quantité, soit plus des 2/3 de la production, est exportée.
La seconde raison serait liée à une politique fiscale lourde, puisque l’on comptabiliserait pratiquement une dizaine de taxes sur les produits pétroliers. Conséquence de cette lourde taxation, le marché noir s’est fortement développé, en l’occurrence, dans la ville de Pointe-Noire, la métropole économique qui concentre les principaux champs pétrolifères du pays, ainsi qu’à Brazzaville, la capitale qui représente la moitié des besoins nationaux en produits hydrocarbures. <o:p></o:p>
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EXIGENCE DE LA BONNE GOUVERNANCE.<o:p></o:p>
Ces dernières semaines, les stations-service ont été sevrées de carburant, faisant ressortir du « maquis » les revendeurs de produits pétroliers à la criée, les « Kadhafi », qui se sont livrés à la spéculation. De quoi amplifier le courroux des Congolais, d’autant que le gouvernement ne donne aucune explication pour justifier cette hausse. Face à ce que les organisations de la société civile qualifient « d’inacceptable », la coalition « Publiez ce que vous payez » est montée au créneau pour dénoncer la mauvaise gestion de la manne pétrolière, soulignant que « malgré la hausse vertigineuse du baril qui avait atteint le taux record de 140 dollars sur le marché international, les Congolais n’ont rien tiré de cette hausse ». La société civile, qui veut savoir « où vont les surplus occasionnés par la flambée des prix du baril de pétrole », milite d’ailleurs pour qu’un audit soit réalisé sur l’épargne budgétaire dans le compte ouvert depuis quelques années à la Banque centrale, et où il n’y aurait que 139 millions d’euros. <o:p></o:p>
Malgré ce contraste, le chef de l’Etat congolais Denis Sassou Nguesso parle plutôt de « perspectives encourageantes » pour l’économie congolaise, dont le pétrole représente, de loin, la principale recette, soit 2/3 des ressources du pays. Après une chute consécutive en 2006 et 2007, où la production s’était stabilisée autour de 80 millions de barils par an, le brut congolais, a confirmé le chef de l’Etat, devrait connaître près de 35% d’augmentation cette année, avec la mise en production, en mai dernier, d’un nouveau champ pétrolier à Moho Bilondo, dans le sud du pays, et dont l’exploitation est assurée par la société française Total & EP. Véritable mamelle nourricière, le Congo attend cette année grâce au pétrole un taux de croissance réel moyen de 9% du produit intérieur brut (PIB), contre 3,7% il y a dix ans.<o:p></o:p>
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Auteur : Achille MBog PIBASSO, Douala au Cameroun<o:p></o:p>
Publié le : 19 octobre 2008<o:p></o:p>
Rubrique : Afrique-économie<o:p></o:p>
Source : Les Afriques
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NIGERIA : LA CRISE DE DELTA RENFORCE LA CRISE SOCIALE ET ECONOMIQUE.<o:p></o:p>
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Tout le potentiel pétrolier du Nigeria n’approvisionne pas les marchés. La faute à une guérilla qui s’est enlisée dans le delta du fleuve Niger, mais qui paraît encore en mesure d’obtenir en partie justice pour les populations démunies de la région la plus riche du pays. <o:p></o:p>
La « guerre du pétrole » du MEND (Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger), lancée le 14 septembre 2008, suite à des « attaques non provoquées », n’a duré qu’une semaine. Le 21 septembre, le mouvement de guérilla, qui revendique un meilleur partage des revenus pétroliers, a décrété un cessez-le-feu unilatéral, à la demande, dit-il, de chefs coutumiers et de responsables politiques du delta du Niger. Le MEND, qui fait un usage intensif d’Internet, a expliqué, dans un langage météorologique, qu’il « rétrogradait » la guerre du pétrole qui porte le nom de code « Ouragan Barbarossa » en état d’alerte dite « Vigilance tempête tropicale ». <o:p></o:p>
Le MEND, qui se fait le défenseur des Ijaw, une ethnie de 14 millions de personnes, pèse depuis son apparition en 2006 sur la production de pétrole du Nigeria, qui oscille entre 1,8 millions et 2 millions de baril-jour, alors qu’elle était, deux ans plus tôt, de 2,6 mbj. L’insécurité créée par la crise dans le Delta du Niger, avec des attaques, des enlèvements et des sabotages sur terre et en off-shore, ferait perdre, selon les estimations, un quart de la production quotidienne du pays. <o:p></o:p>
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LES FRUITS DE LA REPRESSION : <o:p></o:p>
D’une certaine manière, le Nigeria fait les frais de la répression dont a été victime, dans les années 90, le MOSOP (Mouvement pour la survie du peuple Ogoni) qui militait, par des moyens pacifiques, contre les pratiques prédatrices de la Shell et du gouvernement fédéral (destruction de l’environnement, absence de redistribution de la rente). L’exécution en 1995 du leader de ce mouvement, Ken Saro Wiwa, a favorisé l’émergence de groupes radicaux en lutte contre les compagnies pétrolières et le gouvernement fédéral. Le pourrissement de la situation a provoqué des actions destinées à attirer l’attention internationale sur la crise au Delta qui se mêlent à des pratiques lucratives d’enlèvement touchant aussi bien des Nigérians que des expatriés travaillant pour les entreprises pétrolières. <o:p></o:p>
Des spécialistes relèvent que le MEND, qui n’est pas le seul groupe armé du Delta, ne contrôle pas toutes les actions menées par ses troupes. Beaucoup de ses membres se livrent à du banditisme pur et simple, d’où la tendance du gouvernement fédéral à assimiler le MEND à un mouvement de brigandage criminel. <o:p></o:p>
A cela se greffe un trafic illégal, qui serait le fait d’hommes politiques influents et qui porterait sur quelque 80 000 barils-jour. La « guerre du pétrole », annoncée le 14 septembre, faisait craindre une extension du champ d’action du MEND, qui ciblait jusque-là la filiale locale de Shell, à d’autres compagnies étrangères comme l’italienne Agip ou l’américaine Chevron. Le cessez-le-feu unilatéral décrété par le MEND a fait baisser la tension. <o:p></o:p>
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UN KIMBERLY POUR LE PETROLE VOLE ? <o:p></o:p>
Des analystes relient les dernières actions du MEND à un marchandage politique avec le gouvernement d’Abuja, qui a décidé de la création d’un ministère pour le delta du Niger. A l’évidence, il s’agit pour le président Yar’Adua d’avoir une prise directe dans l’affectation des ressources pour la région du delta, où les frustrations de la population expliquent largement le développement de la pratique du rapt et des sabotages des installations pétrolières. « Le Ministère coordonnera nos efforts pour relever les défis que présentent le développement des infrastructures, la protection de l’environnement et l’affectation de jeunes à des postes de responsabilité dans la région » a déclaré le président. Cette volonté affichée de prendre en charge les frustrations réelles des populations du delta s’accompagne d’un appel du gouvernement d’Abuja à la mise en place, sur le modèle du processus de Kimberley pour le diamant, d’un mécanisme contre la prolifération du « pétrole du sang » ou « blood oil ». L’appel a été lancé le 11 septembre, lors d’une conférence ouest-africaine sur la transparence dans les transactions pétrolières. Le parallèle entre les diamants, qui ont alimenté les guerres civiles au Liberia et en Sierra Leone, et le pétrole, volé dans le delta du Niger, est significatif. A New York, où il assiste à l’assemblée générale de l’Onu, le ministre des Affaires étrangères Ojo Maduekwe à redemandé une criminalisation internationale de l’achat du brut volé. Encore faut-il convaincre les populations du delta qu’elles gagneront au change.<o:p></o:p>
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Auteur : Sana HARB, Alger en Algérie<o:p></o:p>
Publié le : 19 octobre 2008<o:p></o:p>
Rubrique : Afrique-économie<o:p></o:p>
Source : Les Afriques<o:p></o:p>
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Vous pouvez lire : <o:p>« Les Effets Pervers de l'Or Noir »</o:p>, un article de la rédaction Africdossier
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Les titres de chaque article sont du Groupe Africdossier
Vous pouvez lire : <o:p>« Les Effets Pervers de l'Or Noir »</o:p>, un article de la rédaction Africdossier
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Par Appolinaire KOULAMA le 12 Octobre 2008 à 03:49
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<script type="text/javascript"> nMaxPhoto = 2; </script>Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en novembre a fini à 77,70 dollars, perdant 8,89 dollars sur son cours de clôture de la veille. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance a terminé à 74,09 dollars, cédant 8,57 dollars.<o:p></o:p>
L'effondrement brutal des cours du pétrole, intervient dans la foulée des effondrements des bourses mondiales, le baril est passé sous la barre de 75 dollars le baril depuis vendredi 06 octobre 2008 à Londres. Les régimes rentiers du Congo-Brazzaville, du Gabon et de l'Angola, estiment les experts, vont avoir des revenus pétroliers 2009, en baisse par rapport à l'année 2008.<o:p></o:p>
Tombés sous 75 dollars à Londres durant les échanges asiatiques, les cours du pétrole ont plongé à leur tour sous ce seuil à New York après l'ouverture calamiteuse de Wall Street, qui a momentanément chuté de plus de 6% et a franchi la barre des 8.000 points pour la première fois depuis avril 2003.<o:p></o:p>
Sachant cela, l'AIE a de nouveau abaissé sa prévision de demande mondiale pour 2008 et 2009 à respectivement 86,5 millions de barils par jour (mbj) et 87,2 mbj. La demande mondiale de pétrole devrait croître encore cette année, mais à peine: de +0,5% ou 0,4 mbj.<o:p></o:p>
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L’IMPACT DE LA CRISE MONDIALE :<o:p></o:p>
L'effondrement des actions, pendant cette crise économique internationale, ne fait qu'attiser les craintes sur l'état du marché pétrolier: les craintes enfoncent les planchers de prix, sur les brut, au fur à mesure que se dégradent les perspectives de croissance économique, et avec elles, les prévisions de demande d'énergie.<o:p></o:p>
Les cours du pétrole bougent en affinité avec les marchés d'actions, baissant quand le moral des marchés financiers faiblit. En attendant que la confiance revienne, il y a peu de chances que les prix du pétrole se déconnectent de la faiblesse des marchés d'actions ».<o:p></o:p>
« Les échanges sur les marchés se font en fonction de la peur, qui a balayé la réalité de l'offre et la demande », estime ainsi Nimit Khamar, de la maison de courtage Sucden, qui s'attend à de nouvelles baisses de prix. (AFP 11 octobre 2008).<o:p></o:p>
Il faut ajouter à la baisse des prix du pétrole, « La faiblesse de la demande cet été dans la plupart des pays de l'OCDE face à un prix du baril élevé est désormais relayée par des perspectives économiques en berne et par une crise financière risquant de placer en récession les économies de l'OCDE », où la demande devrait chuter de 2,2% en 2008, a ainsi souligné l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport mensuel. (AFP 11 octobre 2008).<o:p></o:p>
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INQUIETUDE DES PAYS D’AFRIQUE CENTRALE :<o:p></o:p>
La dégringolade des cours mondiaux sur le pétrole, alarme les producteurs de pétrole, qui voient leurs revenus fondre à grande vitesse, alors qu'ils subissent une forte hausse de leurs coûts de production. Les pays dictatoriaux d’Afrique centrale, qui ont fait de la rente pétrolière, comme espoir pour leurs investissements, vont devoir voir leurs budget en baisse en 2009.<o:p></o:p>
Jean Claude Massongou Moulongo dirige la banque centrale de république démocratique du Congo, il est le président du G20, et exprime cette inquiétude « 25 milliards de dollars qui sont promis, pour l’aide en Afrique, devrait provenir des Etats-Unis, on ne parvient pas à les mobiliser, on ne parvient pas à les affecter, mais on trouve très très rapidement dans l’espace d’une ou deux semaines 700 milliards de dollars pour sauver le système financier et Wall-street. » <o:p></o:p>
Toutefois, l’augmentation de la production et les découvertes de plus en plus de puits pétroliers, ne sont pas d’une riposte efficace à l’impact de la crise sur le pétrole, car les analystes les plus pessimistes estiment, la récession, la baise de la consommation, la baisse des prix des prix feront fondre d’avantage les prix jusqu’à 60 dollars le baril.<o:p></o:p>
Face à ce péril, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a annoncé qu'elle tiendrait une réunion d'urgence le 18 novembre 2008 à Vienne, « pour discuter de la crise financière mondiale » et de son « impact sur le marché pétrolier ». Tout porte à croire qu'elle baissera sa production pour l'ajuster à une demande chancelante.<o:p></o:p>
Les pays africains réunis, vendredi 10 octobre 2008, à Washington, au sein du G20, qui regroupe les pays riches et les pays pauvres mais émergents, demandent de ne pas d’être oubliés dans la gestion de cette crise. Les pays africains producteurs du pétrole s’inquiètent de l’impact de cette crise dans leurs économies déjà fragiles.<o:p></o:p>
A cause de la crise économique et financière, les pays développés risquent de se serrer la ceinture, on voit déjà qu’ils consomment de plus en plus moins, cela veut dire qu‘ils vont achetés moins dans les pays extérieurs surtout en Afrique et vont réduire leurs investissements dans les pays pauvres.<o:p></o:p>
De leurs côtés, le FMI et la Banque Mondiale ont débloqué, récemment, des fonds pour aider les pays les plus vulnérables à mieux supporter la hausse des prix alimentaires et du pétrole : 1 million et demi de dollars. Du côté du groupe de G20, les pauvres, estiment qu’ils sont insuffisants et demandent qu’on écoute d’avantage la voie des pays pauvres dans les instances internationales.<o:p></o:p>
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CONCLUSION :<o:p></o:p>
Le Congo-Brazzaville, le Gabon, l’Angola, sont des états où gangrène la corruption, et l’argent de la rente pétrolière est souvent mal géré ou détourné. Les troubles sociopolitiques peuvent ressurgir à tout moment, la démocratie et l’état de droit sont contournés par les gouvernements, qui entendent restés à vie au pouvoir. <o:p></o:p>
Les pays producteurs d’Afrique centrale doivent se confronter aux problèmes sociaux de l’éducation, de la pauvreté et de la misère, jamais encore résolus, malgré les précédentes hausses du pétrole et les taux de croissance importants, inédits depuis quelques années.<o:p></o:p>
L’affectation de la crise économique mondiale sur les cours de pétrole, inquiètent les économies des pays producteurs du pétrole et pourra compromette aux investissements prévus, et donc, entraîner des états aux emprunts. Mais ces emprunts, si la crise persiste, verra ses taux fortement élevés, et par conséquent, endettera d’avantage ses pays, déjà fortement endettés.<o:p></o:p>
Or, déjà, la crise économique mondiale, affecte les investissements étrangers et les emprunts dans le continent, mais s’ajoute encore à cela, la baisse des cours pétroliers mondiaux, il y a tout de s’inquiéter pour l’année 2009 et les années à venir.<o:p></o:p>
L’inquiétude des Etats pétroliers d’Afrique, prouve l’incapacité des dirigeant africains, de ne faire des choix économiques, qui permettent d’investir à la diversification de l’économie. Cependant, ils excellent sur des slogans, « qu’ils ont réussit à améliorer la croissance économique, à des taux records dans le monde ». <o:p></o:p>
Cependant, avec un baril baissant, il arrive à un seuil du baril, tel que 20 dollars le baril, où les économies de ces Etats, deviennent en cessation de paiements, avec de nombreux arriérés de salaire. Les taux de croissance record, tant vantés par les dictateurs des pays producteurs d’Afrique centrale, sont, plutôt, de nature à masquer leurs incompétences, pendant ce temps, le sort de ces pays reste fondé que la rente pétrolière. <o:p></o:p>
Lire aussi :
<o:p>LES EFFETS PERVERS DE L’OR NOIR: DE LA PETROECONOMIE A LA PETROPOLITIQUE</o:p>
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Auteur : Appolinaire Noël KOULAMA<o:p></o:p>
Publié le : 12 octobre 2008<o:p></o:p>
Rubrique : Afrique-économie<o:p></o:p>
Source : http://africdossier.oldiblog.com<o:p></o:p>
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S'inscrire au groupe Africdossier Visiter ce groupe Les cours du pétrole ont continué vendredi 10 octobre 2008, à enfoncer à la baisse de nouveaux seuils, passant sous 80 dollars le baril à New York et sous les 75 dollars. Avec la récession qui s'annonce, les perspectives de demande rétrécissent a vue d'oeil. Cependant, tous les analystes étaient unanimes, « Que la crise économique mondiale aura d’incidence limitée dans le continent », mais cette analyse, est démentie, par la récente attitude des pays africains producteurs du pétrole. Par Appolinaire Noël KOULAMA.
La BAISSE DU PRIX DU BARIL DE BRUT :<o:p></o:p>
Pompe à Essence
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Par Appolinaire KOULAMA le 8 Octobre 2008 à 00:05
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L’insolvabilité aux remboursements, sur l’immobilier, aux Etats-Unis vient de mettre les institutions financières américaines en faillite, la planète entière est tournée vers cette crise qui devient une crise économique internationale. La crise de l’immobilier aux Etats-Unis n’est pas prête à se relever, pour y remédier, l’administration américaine vient de proposer, par conséquent, un plan de sauvetage, pour sauver ces institutions financières de la faillite, mais si la crise économique internationale persiste, quelle sera son impact en Afrique ? Par Appolinaire Noël KOULAMA. <o:p></o:p>
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LA CRISE INTERNATIONALE AFFECTERA T-ELLE LES ECONOMIES D’AFRIQUE ?<o:p></o:p>
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Les données scientifiques démontrent pour l'instant que l'Afrique sera touchée par cette crise économique, pourquoi ? Car cette crise est internationale, par conséquent, elle va entraîné au niveau mondial, des taux d'intérêt importants sur les emprunts, et donc, l'Afrique qui dépend en grande partie des emprunts mondiaux, pour financer son développement sera donc pénalisée. <o:p></o:p>
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De plus, avec des taux d'intérêts importants, les institutions financières seront moins tentés d'investir en Afrique, si l'investissement est considéré comme investissement à risque, car en effet, cette crise qui vient de la chute de l'immobilier aux Etats-unis est provoqué par en finançant les investissements à risque, telle les ménages modestes.<o:p></o:p>
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D'autres part, pour les investissements dans le continent qui seront considérés à risque, le risque, c'est de voir, à côté des taux d'intérêts important, une prime d'assurance de risque importante sur les emprunts à destination de notre continent.<o:p></o:p>
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Cependant, l'Afrique enregistre des taux de croissances qui laissent à envier, et des experts mondiaux que les taux de croissance en Afrique seront soutenus, ce qui précipite les investisseurs à s'intéresser du continent, Si rien n'est fait de conséquent au niveau américain, pour sauver la planète de la crise, il sera difficile de constater à court terme, la chute des matières premières qui sera un atout pour l'Afrique, (sauf en cas de chute du dollar américain), mais aussi une diminution de la demande mondiale des matières premières, ce qui serait un convenient.<o:p></o:p>
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La crise actuelle est avant tout financière, elle touche surtout les banques, et donc aura un impact attendu sur les financements. Les succursales bancaires des grands groupes de financement occidentaux, vont être les premières a être frappées en Afrique, le fait qu’elle dépendent de leurs consoeur mères. Elles risqueront d’être insolvable et ne pourront plus soutenir les politiques d’investissement et de développement auprès de leurs clients. C’est à partir de là, que la crise internationale, aura des répercussions sur l’économie.<o:p></o:p>
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LA CRISE INTERNATIONALE AFFECTERA T-ELLE LES ECHANGES COMMERCIAUX ?<o:p></o:p>
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Si la crise internationale provoque une récession, aux Etats-Unis, les besoins mondiaux en matière première seront entraînés à la baisse et, donc, affectera la production et la vente des matières premières, qui, actuellement, est la base de la croissance de plusieurs états africains, et ceci est une mauvaise nouvelle des pays dépendants de la rente des matières premières.<o:p></o:p>
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En cas de chute de la valeur du dollar américain, la monnaie d’échange et la cotation des matières premières étant le dollar, les prix des matières premières vont, inéluctablement, chutés, ce qui entraînera une baisse de revenue des producteurs et de l’état.<o:p></o:p>
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L'Afrique du sud, est le pays africain, le plus intégré dans la mondialisation et dans les échanges commerciaux, l'économie sud-africaine dépend de la conjoncture mondiale, les deux bourses sud-africaines ont souffert de la crise des bourses américaines, en clôturant toutes ses séances à la baisse.<o:p></o:p>
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L’Afrique du sud, pour son économie, peut compter sur sa monnaie faible devant le dollar et l’euro et sa main d’œuvre moins élevée que certains de ses concurrents.<o:p></o:p>
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A la différences des autres pays africains très peu intégrés aux marchés financiers mondiaux pour leurs économies, la corrélation avec la crise mondiale sera faible, par rapport à l’Afrique du sud mais ces pays dépendants, tout de même des importations, en produits de première nécessité, pourront être frappés par la vie chère, car les taux d’intérêts élevés auront de l’impact sur les investissements de productions, sauf, en cas de baisse de dollar, les effets liés aux coût d’importation, seront amoindris.<o:p></o:p>
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D’ailleurs les bourses du Nigeria, du Kenya, de Nairobi, ont connue des chutes, pour des raisons locales de politiques, de pénurie d’énergie, et non de la crise internationale comme l’Afrique du sud. <o:p></o:p>
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La crise internationale affectera t-elle l’Afrique ?<o:p></o:p>
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Scientifiquement oui! le tout est de savoir si son impact sera important ou pas et comment devrions-nous protéger nos économies, En attendant, les conclusions des experts africains, pour l'instant, pas de panique, mais prenons garde et anticipant sur les cours des choses, c'est ce qui se fait actuellement par les pays africain de la zone franc.<o:p></o:p>
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En effet, les pays africains ont décidé de ne plus rester muets sur cette crise économique, les responsables majeurs de la politique de la zone franc occidentale et centrale se réunissent à Yaoundé, d'abord au niveau des experts lundi 06 octobre 2008 et ce mardi 07 octobre 2008, au niveau des ministres des finances.<o:p></o:p>
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Mais pour de nombreux analystes, la crise internationale aura très peu de répercussions en Afrique, à condition que, les experts africains mettent en œuvre des mesures structurelles, pour accompagner l’Afrique de mieux amortir les effets de la crise internationale. <o:p></o:p>
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Cette crise bancaire et de l’immobilier qui vient des Etats-Unis, va changer, inéluctablement, la perception de nos rapports PRÊTEUR/EMPRUNTEUR ou BANQUE/CLIENT à travers le monde.<o:p></o:p>
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Auteur : Appolinaire Noël KOULAMA<o:p></o:p>
Publié le : 07 octobre 2008<o:p></o:p>
Rubrique : Afrique-économie<o:p></o:p>
Source : http://africdossier.oldiblog.com
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Par Appolinaire KOULAMA le 7 Octobre 2008 à 14:51
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LISTE DES 100 MEILLEURES UNIVERSITES AFRICAINES<o:p></o:p>
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<o:p>NOTE DE LA REDACTION :<o:p></o:p>
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En Afrique centrale, seul le Rwanda brille par sa présence dans ce classement à la 44ème place.<o:p></o:p>
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L'Afrique du sud vient en tête de ce classement, avec plusieurs universités occupant le pavé du classement.<o:p></o:p>
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Le Congo-Brazzavile qui brille par son absence, n'a pourtant qu'une seule université pour tout le pays, comment ferait-il s'il en avait plusieurs universités comme d'autres pays africains ?
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Auteur : Appolinaire Noël KOULAMA<o:p></o:p>
Publié le : 06 octobre 2008<o:p></o:p>
Rubrique : Afrique-économie
Source : Africdossier.oldiblog.com<o:p></o:p>
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Note :<o:p></o:p>
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Le tableau ci-dessus, des 100 meilleurs universités africaines est tirée du blog : http://www.20mai.net
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Par Appolinaire KOULAMA le 3 Octobre 2008 à 00:35
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Présent en Afrique depuis plus de 50 ans, à travers différentes marques et filiales commerciales telles que : SDV, Saga, Afritamp, Socopao, Antrak, etc. Le Groupe international Bolloré vient d’annoncer la réincorporation de ses différentes marques locales africaines relevant des métiers du transport multimodal, de la logistique, de la gestion des ports et, du Shipping en une seule et unique marque corporate dénommée : Bolloré Africa Logistics. Actuellement, Bolloré concurrencé dans le précarré français par les chinois, Sarkozy ne peut qu'être jaloux de son rival chinois en Afrique.
S’exprimant sur le pourquoi de cette nouvelle orientation stratégique par vidéo-conférence projetée devant les 170 principaux managers du Groupe en Afrique, réunis le 07 Septembre 2008 à Nairobi, au Kenya, Son Président-directeur général M. Vincent Bolloré dévoilera ses ambitions pour l’Afrique en ces termes :
« Aujourd’hui, l’Afrique est devenue à la mode. Les opérateurs économiques du monde entier se pressent désormais vers le continent, qui s’insère de plus en plus dans la mondialisation. Cela fait plus de 20 ans que j’attends cette évolution, connaissant les très grandes capacités humaines des Africains, le potentiel du marché et des richesses de ce continent. Cette dynamique va encore s’accélérer. L’Afrique connaîtra une croissance soutenue dans les années à venir, entraînant un formidable développement des échanges commerciaux. Les activités de transport et de logistique sont et seront toujours plus au cœur de ces enjeux de mutation ; le Groupe Bolloré est aujourd’hui le mieux placé pour les accompagner. La perspective est exaltante, elle nous engage. Et pour symboliser cette ambition et donner du sens au travail accompli, Bolloré Africa Logistics devient la dénomination de la Division terrestre internationale.
La logistique Africaine occupe une place essentielle dans le Groupe, parce qu’elle représente une part importante de notre activité, mais aussi pour des raisons historiques et affectives ; nous sommes durablement engagés en Afrique. ».
Au Congo-Brazzaville, le Groupe Bolloré, est le principal opérateur du secteur économique des transports et de la logistique sur la plate forme portuaire et pétrolière de Pointe-Noire. Il figure parmi les soumissionnaires en compétition pour la mise en concession du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Pointe-Noire et celle du Chemin de Fer Congo-Ocean (CFCO) en cours de privatisation. Ces opérations entrent dans le cadre des engagements du gouvernement congolais auprès du Fond Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale.
Auteurs: Wilfried Sathoud
Publié le: 26 septembre 2008
Rubrique: News - Afrique
Source: Congopage.com
Note de la rédaction Africdossier:
Actuellement, les entreprises françaises, Bolloré et d'autres amis de Sarkozy sont concurrencés par les chinois dans le pré carré français, Sarkozy ne peut qu'être jaloux de son rival chinois, et met en garde les états africains, comme si l'Afrique à papa poursuit son chemin. Ce même Sarkozy a été formel, La France n'indemnisera pas les états colonisés, en refusant de suivre sur le chemin suivi par l'Italie.
Ce pays des droits de l'homme oubli, les morts atroces des africains, les conditions inhumaines de la colonisation, la maltraitance, les tortures, les enlèvements, les assassinats des indépendantistes.
La colonisation, telle qu'elle a été pratiquée par la France et d'autres pays européens en Afrique, n'était qu'un crime contre l'humanité.
Plus tard, ce sont ces mêmes pays qui mettent en garde les africains contre les chinois, eux, qui ont endettés les pays africains, les privant ainsi, de toute capacité d'investissement.
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