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    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    Ce  mercredi  19  novembre  2008,  une  des  proche  du  Président  Kagamé,  Rose  Kabuye  arrêtée  en  Allemagne  vient  d’être  transférée  à  Paris,  suite  à  un  mandat  d’arrêt  international  du  Juge  français  Bruguière.  Qu’est  ce  qu’il  faut  savoir ?  Le  gouvernement  allemand  avait  déconseillé  Kigali,  de  joindre  Rose  Kabuye  d’être  du  protocole,  sous  peine  d’arrestation  suite  au  mandat  d’arrêt  international,  malgré  cette  mise  en  garde,  Kigali  a  maintenu  Mme.  Kabuye  dans  la  délégation  présidentielle,  C’est  pourquoi,  une  question  importante  peut  se  poser,  Pourquoi  l’obstination  de Kigali  de  sacrifier  Mme.  Kabuye  contre  la  mise  en  garde  de  l’Allemagne ?  S’agissait-il  de  tester  l’occident ?  ou  avoir  enfin  accès  au  dossier  de  l’enquête ?  Est-il  que,  le  Rwanda  vient  de  porter  un  coup  international à  la  France,  en  sollicitant  la  compétence  de  cette  affaire  pour  la  CPI [1],  alors  si  ce  n’est  pas  une  affaire  politique  contre  le  Rwanda,  la  France  (pays  de  droit  et  de  justice)  devrait  donc  accepter,  que  tous  les  chefs  d’accusations  contre  le  Rwanda,  soient  jugés  à  la  Haye,  seul  tribunal  international,  plus  juste  et  neutre.  La  Françafrique  acceptera  t-elle  cette  neutralité  ou  affichera  t-elle  son  arrogance ?  Appolinaire  Noël  KOULAMA  vous  invite  à  partager  avec  vous,  ci-dessous,  un  aperçu  de  la  requête  du  Rwanda  à  la  CIJ [2] :  <o:p></o:p>

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    Le Rwanda a déposé mercredi une requête contre la France devant la Cour internationale de justice de La Haye. Kigali estime que les mandats d’arrêt, lancés par le juge Bruguière contre des proches du président Kagame, «violent la souveraineté» du Rwanda. Toutefois, pour que la procédure suive son cours, il faudrait que la France accepte la compétence de la Cour, ce qui est peu probable, estiment les spécialistes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le gouvernement rwandais a saisi la Cour internationale de justice (CIJ) d’une requête contre la France suite aux mandats d’arrêt délivrés par Paris à l’encontre de neuf hauts responsables rwandais. En novembre 2006, le juge français Jean-Louis Bruguière, chargé d’enquêter sur l’attentat perpétré contre l’avion de l’ex-président rwandais  Juvénal Habyarimana le 6 avril 1994 - attentat qui avait entraîné le génocide de près de 800 000 tutsis et le meurtre de hutus de l’opposition - avait accusé neuf responsables rwandais. Saisi à la demande des familles de coopérants français décédés dans l’attentat, le juge antiterroriste avait par ailleurs demandé au secrétaire général des Nations unies de saisir le tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) contre l’actuel président rwandais, Paul Kagame. <o:p></o:p>

    Dans sa requête déposée mercredi matin devant la Cour internationale de justice (CIJ), organe des Nations unies chargé de régler les différends entre Etats, Kigali demande à la Cour de suspendre, dans un premier temps, les mandats d’arrêt délivrés par le juge français. « La tentative du juge français, qui, exerçant sous l’autorité du système judiciaire français, s’assigne un pouvoir de police au Rwanda, violant sa souveraineté et restreignant ses capacités de fonctionner librement et normalement comme un Etat souverain», écrit Kigali, «créerait un dangereux précédent dans lequel des décisions irresponsables pourraient dresser les nations les unes contre les autres».

    <o:p></o:p>

    LA  RWANDA  NE  PEUT  PAS  FONCTIONNER  COMME  UN  ETAT  SOUVERAIN.<o:p></o:p>

    Selon le ministre de la Justice rwandais, Tharcisse Karugarama, présent à La Haye mercredi, «ces mandats d’arrêts ont été délivrés contre des officiers de haut rang du gouvernement rwandais, ce qui rend difficile, pour le Rwanda, de fonctionner comme un Etat souverain, parce que ces officiers ne peuvent circuler librement pour accomplir leurs devoirs». Sur les neuf responsables contre lesquels des mandats d’arrêt internationaux ont été délivrés, trois hommes sont particulièrement embarrassés par ces difficultés, précise le ministre : le chef d’état-major,  James Kabarebe, le chef du Protocole, Rose Kabuye et l’ambassadeur du Rwanda en Inde, Charles Kayomba. <o:p></o:p>

    Sur le fond, Kigali estime que les mandats d’arrêt délivrés à la demande du juge français, «posent de sérieux problèmes en droit international». «Si des juges, n’importe où dans le monde, siégeant dans une capitale étrangère (…) peuvent de façon indiscriminée et irresponsable délivrer des actes d’accusation et des mandats d’arrêt contre les officiers de haut rang d’autres Etats souverains, cela serait le prélude au désastre et au chaos sur le terrain du droit international et pourrait ouvrir une brèche à la paix internationale, l’ordre et la sécurité des nations», écrit Kigali.

    <o:p></o:p>

    «LA  FRANCE  DOIT  ACCEPTER  LA  COMPETENCE  DE  LA  COUR »<o:p></o:p>

    La Cour internationale de Justice ne pourra se saisir de la requête rwandaise que si Paris accepte sa compétence dans cette affaire. Suite aux conclusions de l’enquête Bruguière, Kigali avait dénoncé une manœuvre politique de la France. Le document remis par le juge au Parquet, après plusieurs années d’enquête, était effectivement teinté de considérations politiques qui portent ses conclusions à caution. Le Rwanda présente donc l’affaire comme un test. «La France a toujours maintenu que la question était purement judiciaire. Le gouvernement rwandais donne, dès lors, à la France le bénéfice du doute» et estime que la question peut être examinée «par une Cour internationale, impartiale et compétente». <o:p></o:p>

    A la suite de l’émission des mandats d’arrêt, en novembre, le Rwanda avait rompu ses relations diplomatiques avec la France et fermé son ambassade à Paris. En février, Kigali ouvrait une nouvelle ambassade à La Haye, aux Pays-Bas. La requête a été déposée devant la CIJ à la veille d’une audience dans une affaire enclenchée cette fois devant la justice belge et qui doit se tenir à Bruxelles, suite à une plainte déposée par Charles Kayonga et  Jack Nziza, visés par les mandats du juge Bruguière et plainte destinée, là encore, à leur permettre de circuler librement.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Auteur :  Stéphanie  MAUPAS<o:p></o:p>

    Publication :  19  novembre  2008<o:p></o:p>

    Rubrique :  International<o:p></o:p>

    Source :  RFI       <o:p></o:p>

     

    <o:p></o:p>

     

    Note  de  la  Rédaction  (Avec  Wikipédia) :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    [1]  La Cour pénale internationale (CPI) est la première cour pénale internationale permanente, créée pour connaître des « crimes les plus graves ayant une portée internationale »[1]. Son siège se situe à La Haye, aux Pays-Bas.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La Cour a été créée par le Traité de Rome signé le 17 juillet 1998 par la Conférence diplomatique de plénipotentiaires des Nations unies et définissant le Statut de la Cour pénale internationale. Elle a une existence légale depuis 2002.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Au 1er juin 2008, 106 États ont ratifié le Statut de Rome et acceptent l'autorité de la CPI.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le but de la CPI est de promouvoir le droit international, et son mandat est de juger les individus et non les états (qui est du ressort de la Cour internationale de justice). Elle n'est compétente que pour les crimes les plus graves commis par des individus :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les crimes d'agression, lorsqu'ils auront été définis juridiquement pourraient également être du ressort de la CPI.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La naissance d’une juridiction permanente universelle est un grand pas en avant vers l’universalité des Droits de l’Homme et du Droit international humanitaire et le respect d'une règle de droit. Elle traduit la volonté de responsabiliser les responsables politiques. Elle tiendra ainsi un rôle à la fois préventif et dissuasif.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les juridictions internationales mises en places jusqu'alors/ici étaient des tribunaux exceptionnels – dont la création étaient soumise à un processus politique – et non permanents.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    [2]  La Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye (Pays-Bas), est établie par l'article 92 de la Charte des Nations unies : « La Cour internationale de Justice constitue l'organe judiciaire principal des Nations unies. Elle fonctionne conformément à un Statut établi sur la base du Statut de la Cour permanente de Justice internationale et annexé à la présente Charte dont il fait partie intégrante. » Le français et l'anglais sont les deux seules langues officielles de la Cour internationale de Justice.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elle remplace en 1946, après la Seconde Guerre mondiale, la Cour permanente de justice internationale (CPJI), instaurée par la Société des Nations (SDN)[1].<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La mission de la CIJ est « de régler conformément au droit international les différends qui lui sont soumis » (art.38 du Statut). Le droit applicable pour cela est :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    • *  les conventions internationales, soit générales, soit spéciales, établissant des règles expressément reconnues par les États en litige ; <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    • *  la coutume internationale comme preuve d'une pratique générale, acceptée comme étant le droit ; <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    • *  les principes généraux de droit reconnus par les nations civilisées ; <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    • *  sous réserve de la disposition de l'article 59, les décisions judiciaires et la doctrine des publicistes les plus qualifiés des différentes nations, comme moyen auxiliaire de détermination des règles de droit. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elle peut également statuer ex aequo et bono (en équité), si elle y est autorisée par les deux parties. Elle a néanmoins utilisé d'elle-même la notion d'équité en tant que partie intégrante de l'interprétation de la norme juridique, c'est ce qu'on appelle la « suppléance normative » (1969 Plateau continental de la mer du Nord). En effet, comme elle l'affirme dans son arrêt Cameroun septentrional (1963) : « sa fonction est de dire le droit mais elle ne peut rendre des arrêts qu'à l'occasion de cas concrets dans lesquels il existe, au moment du jugement, un litige impliquant un conflit d'intérêts juridiques entre les États. »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Que ce soit par ses arrêts ou par ses avis consultatifs, la CIJ a contribué au développement progressif du droit international public, imposant une conception plus flexible et insistant sur l'importance de la coutume (pratique générale et opinio juris des États). Pour elle, la coutume peut s'exprimer dans les conventions et traités internationaux par effet déclaratoire (la coutume préexiste à la convention), effet de cristallisation (règle en voie de formation) ou effet constitutif (une disposition conventionnelle devient une coutume).<o:p></o:p>

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Qualifiés aux finales de la reconstitution historique 2008 de Mlle Afrique Etats-Unis
     
    Ces belles et douées jeunes dames sont les déléguées qui représenteront leurs pays respectifs dans la reconstitution historique 2008 de Mlle Afrique Etats-Unis. Vous pouvez voter pour votre délégué préféré en bas de cette page. Le gagnant du vote en ligne recevra une récompense et un prix spéciaux aux finales de reconstitution historique le 1er novembre 2008.
     

    Danièle Ntahonkiriye

    Burundi

    Danielle Mingana Frankie Fochive

    Cameroon

    Andrea Mvemba

    D R Congo

    Aziza Elteib

    Ethiopia

    Tanta Badjan

    Gambia

    Krystle Simpson

    Ghana

    Binta (Binette) Diao

    Guinea

    Victoria Njau

    Kenya

    Belloh Julius

    Liberia

    Esosa Edosomwan

    Nigeria

    Mariamma Brown

    Senegal

    Philippa Lahai-Swaray

    Sierra Leone

    Nyasha Zimucha

    South Africa

    Nathalia Zambakari

    South Sudan

    Imat Akelo-Opio

    Uganda

    Mutinta Suuya

    Zambia

    Busi Mlambo

    Zimbabwe

     

     

     

    Publié  le :  19  novembre  2008<o:p></o:p>

    Rubrique :  International<o:p></o:p>

    Source :  http://www.missafricaunitedstates.com

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Ce titre n’est pas un pamphlet. C’est une évidence. Les noirs  français sont victimes de la discrimination et de l’exclusion  subtiles au sein de la République. L’attitude de condescendance de l’élite française vis-à-vis des autres pays (Etats-Unis, Angleterre, etc...) sur ce sujet, sans pour autant condamner la discrimination récurrente en France, me fait pousser un cri de colère pour dire à tous ces donneurs de leçons de morale : ça suffit l’hypocrisie. <o:p></o:p>

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    Balayez d’abord devant la porte de la République. L’on ne sert pas la France en trahissant les valeurs humanistes qui font d’elle, aux yeux du monde, la nation des droits de l’homme.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La démarche intellectuelle visant à dénoncer cette injustice dont sont victimes les noirs français, risque de choquer même le lecteur humaniste. Ne nous voilons pas la face, les faits sont accablants et la réalité implacable. Une trop grande passivité, mélangée au mutisme fait accepter le racisme et la xénophobie dans le subconscient de la mémoire collective. Alors, il est grand temps de réagir pour que ça s’arrête. Gageons même en affirmant : Plus jamais ça ! <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pourquoi refuser de reconnaître que l’intolérance, le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme sont des fantômes qui hantent la société française ? Le noir français, qu’il soit chrétien ou musulman, n’a jamais rien voulu donner qui puisse faire du mal à la France. Il n’a jamais posé de bombes, ni commis d’attentats. Il n’est pas terroriste, ni fondamentaliste, ni intégriste. Il y a une question qui me taraude et qui mériterait d’être élucidée : comment se fait-il qu’ils sont les victimes héréditaires de l’exclusion et de la discrimination dans la société française depuis des siècles ? Nonobstant une présence séculaire dans les départements d’Outre-Mer comme dans l’Hexagone, il existe une différence chronique de traitement entre Français blancs et Français noirs. Les raisons qui viennent d’abord à l’esprit sont historiques. L’histoire des Noirs français semble être méconnue de tous les Français, à moins qu’ils ne soient victimes d’une mémoire hémiplégique. Par conséquent, il est nécessaire et important de le rappeler : les élites politiques, journalistes, intellectuels, sans frontière idéologique, qui se drapent volontiers dans les plis du drapeau tricolore de la République et philosophent sur la notion de nationalité française, ne se sont toujours pas donné les moyens de lutter efficacement contre le racisme et la xénophobie qui sont un frein à l’intégration des minorités. Le devoir de mémoire m’amène à interpeller toute la société française, surtout les objecteurs de conscience, et m’oblige à cet exercice d’exhumation de notre histoire commune. <o:p></o:p>

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    L’IMAGE  DES  NOIRS  EN  FRANCE<o:p></o:p>

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    Les Noirs ont souvent été présentés comme des sauvages : les Dahoméens (Béninois aujourd’hui) au Champ de Mars, les Sénégalais Porte Maillot, les enfants pygmées recroquevillés sous une hutte sur la scène des Folies-Bergères... Il y a un siècle à peine, ces hommes, ces femmes, ces enfants étaient exhibés en plein Paris, Marseille, Bordeaux, Nantes, Le Havre..., donnés en spectacle comme des bêtes de zoo. Moins d’un siècle même, le dernier grand show de ce type en France eut lieu en 1931 au Jardin d’acclimatation du Bois de Boulogne. Les vedettes, des kanak, « sauvages polygames et cannibales », claironnaient les médias et la publicité. Ces exhibitions coloniales entre 1830 et 1931, dans plusieurs villes de France, des « foires d’indigènes noirs » en bêtes de zoo et bêtes de somme, attiraient des milliers de visiteurs. Les villes de Bordeaux, Nantes, Marseille, Le Havre, ainsi que quelques familles héritières négrières aux Antilles, doivent leur prospérité, leur richesse et leur fortune de ce « commerce triangulaire ». <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce bref rappel historique n’a pas pour but de susciter une polémique, ni de faire que l’antiracisme devienne une sorte de racisme à l’envers, mais uniquement de faire prendre conscience aux Français blancs qu’ils ont plus d’une raison de s’intéresser aux Noirs français et d’avoir pour leurs compatriotes d’Outre-Mer et d’origine d’Afrique noire une sympathie particulière. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je crois que, parmi les problèmes qui sont posés aujourd’hui à la conscience des Français, il en est un en particulier d’où pourraient être éliminés les clivages dus à des pesanteurs sociologiques, aux idéologies et aux différents partis pris : c’est le problème du racisme. Un problème grave et douloureux. Ce phénomène est assez inquiétant pour que, une fois encore, nous ne cherchions pas à l’analyser et à envisager ce qu’il y a lieu de faire pour le combattre. Est-il vraiment impossible d’analyser ce fléau, souvent insidieux et parfois ouvertement déclaré, qui renaît inlassablement de ses cendres ? Combien de millions de vies de Noirs volées pendant la traite des Noirs et l’esclavage ? De la même manière que nous déplorons et condamnons la Shoa dont a été victime le peuple juif, nous devons aussi déplorer et condamner le génocide du peuple noir. Je ne le répéterai jamais assez, nous devons condamner de la manière la plus catégorique et la plus radicale, tout racisme quelle que soit sa forme et quelle que soit sa nature. N’est-il pas réaliste, au 21e siècle, de reconstruire la liberté, l’égalité et la fraternité républicaines dans un esprit humaniste ? Qu’a-t-on fait des œuvres de Victor Schoelcher et de Félix Eboué ? <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    LA  FRANCE,  NOTRE  MERE-PATRIE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les descendants des esclaves, des colonisés, des néocolonisés, des tirailleurs des deux dernières guerres mondiales, les héritiers de ceux qui ont « combattu pour libérer la France de l’occupation allemande, et qui ont participé à sa reconstruction et à son redressement », méritent-ils d’être exclus et répudiés par la France, la mère-patrie ? Ne vous souvenez-vous pas de cette lointaine époque où nos ancêtres, pourchassés dans nos savanes et forêts africaines par des négriers venus de Marseille, Bordeaux, Nantes, Le Havre... n’avaient d’autres solutions que de se résigner et d’accepter leur destin ? Un destin tragique qui prend sa revanche plusieurs siècles plus tard et exige aux descendants des négriers d’assumer leur responsabilité historique avec équité dans cette communauté de destins de la France moderne du 21e siècle et du 3e millénaire. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans les écoles africaines du temps de la colonisation, ne nous enseignait-on pas que nos ancêtres étaient des « gaulois » ? Cet enseignement l’était dans le cadre de l’assimilation. Dans les tranchées de Verdun et de Normandie, lors des deux dernières guerres mondiales, quand l’ennemi héréditaire allemand bombardait, il ne faisait pas de tri entre Français blancs, noirs, maghrébins, asiatiques. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Humiliés, rabaissés, blessés, insultés et ridiculisés à cause de la couleur de leur peau, les Noirs, laissés pour compte, ont toujours payé un lourd tribut au sein de la République. Une pareille injustice ne peut tenir indéfiniment. Parfois, la monture se cabre et désarçonne le cavalier le plus sûr de lui. Les contradictions que l’on observe aujourd’hui sont essentiellement politiques et culturelles. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Une République monocolore, une nation métisse Comment ne pas s’indigner quand on constate que lors de la recherche d’un logement, celui-ci est libre le temps de la communication téléphonique, et comme par hasard, ne l’est plus au moment de la visite ? Pour la recherche d’un emploi qualifié et à responsabilité, il est également scandaleux de remarquer qu’après un entretien téléphonique prometteur, il va s’avérer que la personne n’est pas retenue à l’entretien d’embauche à cause de ses origines et de la couleur de sa peau noire. Comment ne pas se révolter quand, après la classe de 3e, nos enfants sont d’office orientés vers l’enseignement professionnel ? On les pousse dans l’enseignement technique, même s’ils sont bons pour faire l’enseignement général. Au Centre d’information et d’orientation, les conseillers leur disent : les études générales et longues ne sont pas faites pour vous, choissez une filière courte et technique pour trouver un emploi rapidement afin d’aider votre famille avec pour finalité, remplacer les parents dans les usines (Peugeot, Renault, etc.). Et après des études longues, malgré les diplômes en poche, il faut toujours être meilleur que les autres pour être acceptés. Pour les professions libérales, la clientèle est constituée des membres de la communauté et l’activité est tournée vers le pays d’origine. Les quelques exemples que l’on montre des Noirs qui ont réussi, sont un miroir aux alouettes car derrière, il n’y a rien de solide. Quelle difficile ascension sociale des diplômés issus de la communauté noire ! Les pratiques discriminatoires à l’égard des Noirs sur le marché du travail sont récurrentes. Il existe une réalité ultra-économique non rationnelle. Le Noir français, comme son compatriote blanc, travaille dur, éduque ses enfants, paie ses impôts, bref, s’insère dans la communauté nationale, mais il rencontre les pires difficultés et reste cantonné dans le ghetto, comme un citoyen de seconde zone. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Que signifie : Liberté, Egalité, Fraternité ? C’est l’Etat qui fait la nation. En France, la nation est métisse, mais l’Etat reste résolument monocolore et les espaces de pouvoir et de décision sont détenus par des castes intellectuelles de Blancs. Comment parvenir à ce que d’autres couleurs que le Blanc intègrent les rouages de l’Etat : le gouvernement, le parlement, les hautes fonctions dans l’armée, les partis politiques, les syndicats, les médias, les conseils d’administration de grandes entreprises, le cinéma, les hautes fonctions publiques, les grands corps de l’Etat... ? Ce mépris affiché à l’encontre de la communauté noire est un constat accablant pour toute la classe politique, sans frontière idéologique. Ce qui pourrait être considéré comme un déni de citoyenneté. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La République n’a donné la place aux Noirs que dans le sport et la musique. Martin Luther King disait : “Tout travail qui aide l’humanité a de la dignité et de l’importance », mais n’est-il pas frustrant et humiliant pour une communauté que son élite, au lieu d’accéder à des postes de responsabilité correspondant à ses compétences, se résolve à occuper des emplois subalternes qui ne requièrent aucune formation ? L’esclavage, le colonialisme et le néocolonialisme ont été des péchés originels de la France. Cet héritage transparaît aujourd’hui dans l’affligeant succès de Jean-Marie Le Pen à la dernière élection présidentielle. Malgré ce fâcheux incident qui a révélé au grand jour le « mal être » et le « mal vivre » des Français, la classe politique maintient une attitude de négation, préférant condamner simplement Jean Marie Le Pen et ses partisans, plutôt que de réfléchir sur les causes et trouver des solutions pour combler l’immense fossé qui sépare les Français de souche à ceux d’Outre-Mer et d’origine étrangère, non européenne. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’aveuglement des responsables politiques au-delà des clivages, face aux problèmes raciaux, conjugué au caractère ultraméritocratique et discriminatoire du système d’enseignement a fait obstacle à toute velléité d’intégration prioritaire pour la minorité noire. Si l’on trouve des Noirs sénateurs, députés et ministres sous la 4e République, c’est dans le contexte colonial. La 5e République, avec le Général de Gaulle, n’a pas été en reste. François Mitterrand a permis l’élection dans l’Hexagone et en zone rurale d’un député et maire noir, Kofi Yamgnane, qui fut ministre. Qu’en est-il aujourd’hui des descendants des esclaves, des héritiers des tirailleurs et des enfants d’immigrés qui ont fait le choix d’être français et de servir les intérêts de la France ? Les succès visibles sont ambigus car ils enferment les Noirs dans les métiers qui font appel au don et au talent naturels : sport et musique, et non à des qualités intellectuelles. Le risque de ce modèle est de confiner le Noir dans le statut de bon sauvage qui court et qui chante, des caricatures pittoresques qui confortent l’image d’Epinal. Il conviendrait aussi de créer les conditions d’accès des Noirs à des positions sociales exemplaires. Ils existent, ces noirs formés dans les universités et grandes écoles françaises, et nantis de diplômés. Il reste vrai que les Noirs auront la place qu’ils réussiront à se faire à la force du poignet. Encore faudrait-il qu’on leur donne les moyens, à commencer par la suppression de cette image d’Epinal, toujours d’actualité et qui semble dissimuler un parti pris, un complot ourdi et permanent. Enfin, on s’étonne de ne jamais voir de Noirs français au gouvernement, ni même au parlement. Pas plus à gauche qu’à droite. La discrimination en France est très insidieuse et subtile. Par leur discours angélique et leurs actions démagogiques menées depuis 1983, l’année où les jeunes maghrébins avaient organisé une marche pour l’intégration, les gouvernements socialistes successifs se sont idéologiquement intéressés aux minorités, mais en occultant le vrai problème. Plus grave encore, ce dogmatisme a contribué à créer une véritable séparation au sein de la République entre la ville et la banlieue, entre les Français de souche, d’Outre-Mer et ceux d’origine étrangère non européenne, entre les racistes et les anti-racistes, entre la bonne conscience et la culpabilité, entre les bons d’un côté et les méchants de l’autre. Cette vision manichéenne de renforcement des différences a permis l’enracinement d’un communautarisme conflictuel. De ce fait, ils inventent un nouveau corps de doctrine qui vient s’additionner à l’éternelle lutte des classes, le tour est joué et leur longévité politique assurée. <o:p></o:p>

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    Quant à la droite républicaine, pourtant libérale, elle n’a pas eu le courage ni l’audace de dénoncer cette dérive dangereuse. Sa pusillanimité récurrente et son immobilisme à garder un silence absolu sur cette question, l’ont fait tomber dans le piège tendu de la machine à exclure et à diviser, redoutable entreprise de démolition. Dans le même temps, force est de constater que cette attitude l’a longtemps pénalisée et privée des victoires électorales. Aujourd’hui, même si le problème de fond demeure, les compteurs du jeu politique ont été remis à zéro, depuis la dernière élection présidentielle dont les résultats sont qualifiés d’ « historiques ». Les Noirs français ont aussi pris part activement à l’élection de Jacques Chirac, son écrasante victoire en est l’illustration. Ils doivent aussi prendre leur part à la réussite de la majorité présidentielle. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Si le gouvernement veut réduire la haine, améliorer la sécurité, intégrer les minorités dans l’idéal républicain, il convient aussi qu’il confie aux Noirs moins de « djembé » ( tam-tam), de ballons, et plus de sièges d’élus et de ministres. C’est raté, encore une fois, ils sont les dindons de la République... <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans l’attente, saluons la présence dans le gouvernement, de Tokia Saïfi et de Hamlaoui Mekachera, français d’origine maghrébine, qui ne sont pas des ministres alibi. Jacques Chirac a réalisé ce que la gauche n’a pas fait pour les maghrébins et qui a valeur de symbole dans la perspective de l’intégration des minorités. <o:p></o:p>

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    PLAIDOYER  POUR  UN  LOBBY  NOIR<o:p></o:p>

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    On ne peut pas régler ces problèmes en un jour, c’est un processus forcément long. La priorité aujourd’hui consiste à ouvrir un débat large et honnête sur l’esclavage, le colonialisme, le néocolonialisme, l’immigration et ses origines, conséquences de la présence des Noirs en France. Au vu de la percée et de l’ancrage des idées de l’extrême droite, qui est mieux placé que nous-mêmes, Noirs, pour mener ce travail de mémoire ? A l’instar des Noirs-Américains, il faut s’organiser et créer un groupe de pression ou lobby. Pour éviter toute instrumentalisation, il doit être œcuménique. Dans notre monde moderne, la politique a été pensée de façon consensuelle ou contestataire de l’institution. La Révolution de 1789, consacrant les droits de l’individu indépendamment de toute appartenance communautaire, a voulu mettre fin au système des associations, à qui on reprochait de faire écran entre l’individu et l’Etat souverain. La République abstraite, surplombante, anonyme et lointaine, n’a pas intégré significativement les Noirs, malgré leur présence dans les Antilles françaises depuis plus de deux siècles. Comme le pouvoir est l’enjeu des pratiques et des luttes politiques, lorsqu’on est mécontent, on doit manifester sa colère. Pour le faire, il faut être organisé et mobilisé. Il existe une offre politique assez large en France, à laquelle la communauté noire française souscrit. Mais le lobby dont je souhaite la naissance n’a rien à voir avec la race ou l’ethnie, mais avec leur histoire particulière, leur mode d’interaction les unes avec les autres, leur ordre institutionnel exprimant des valeurs communes et un futur partagé dans le modèle républicain. Il n’y a rien d’indécent que certains citoyens parlent des dialectes arabes, africains, caraïbéens ou asiatiques en plus du français, portent en public les vêtements qui leur semblent appropriés (dans la limite de la décence commune), prient dans des mosquées ou respectent le shabbat. Ces formes de plus en plus répandues de communautés ethniquement hétérogènes, ont une dimension inévitablement conflictuelle. Mais ces conflits ne sont pas nécessairement destructeurs. <o:p></o:p>

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    Comme au début du Moyen Age où le paganisme a fini par être absorbé dans un christianisme ouvert, voulant et pouvant l’intégrer, ou comme dans l’expérience américaine qui a permis la coexistence et l’interaction d’une large variété de peuples, la France sera bien plus forte en intégrant des communautés organiques, fussent-elles hétérogènes, qu’en subissant l’uniformisation de la conformité républicaine qui se verrait encore plus confortée dans son unicité. La France serait en mesure de concurrencer plus efficacement les autres puissances géopolitiques et de produire un dynamisme économique grâce à cette grande diversité culturelle. <o:p></o:p>

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    Oui, aborder ce sujet avec le maximum d’objectivité, en dehors de tout esprit partisan, mais en ayant clairement conscience qu’il est pratiquement impossible, sinon très difficile de faire totalement abstraction de ses sentiments les plus profonds, de sa subjectivité, de ce que l’on appelle son propre « vécu ». Car le plus dur pour les Noirs, les Arabes, les Asiatiques, cette « France d’ailleurs », c’est d’affronter quotidiennement les regards de haine, de mépris, de peur et de crainte. Ignorés en période d’opulence, ils deviennent en temps de crise et de récession des boucs émissaires. Ils dérangent lorsqu’ils ne sont plus vus le balai ou le marteau-piqueur à la main : propriétaires comme locateurs, ils ont leurs valises posées à l’entrée de leurs portes. Car vous savez tous que les sources du communautarisme sont dans le pays d’accueil dont la société porte en elle les germes. Le communautarisme est de fait mais on feint de l’ignorer. Je suis profondément attaché à l’idée de la liberté, la liberté sous toutes ses formes, les libertés civiques et politiques, les libertés religieuses et philosophiques, en somme, à l’idéal laïc et républicain. Du point de vue politique, pour entreprendre et réussir l’intégration, décision qui a pour conséquence l’émergence d’une société nouvelle, il conviendra de faire don de soi. Pour franchir le rubicond, les convictions doivent l’emporter sur les considérations de nature politicienne ou matérielle. Voltaire disait : « Les plus grands esprits peuvent avoir l’esprit faux sur un principe qu’ils ont reçu sans examen ». Dès lors, examinons et, avant de juger, essayons de nous éclairer et de comprendre. Il est clair que lorsque les principaux dirigeants politiques affirmeront haut et fort et sans complexe qu’ils sont fiers de leurs compatriotes noirs, maghrébins et asiatiques, un grand pas aura été franchi. Ce geste aura valeur d’engagement pour encourager ce passage difficile de notre cheminement politique. D’autant plus que le rôle des médias dans la création d’une opinion publique en faveur de l’intégration sera considérable. L’intégration des minorités est une question récurrente qui déchaîne toutes les passions. C’est un sujet qui touche à la dignité humaine. Je pense qu’il y a là matière non seulement à réflexion et à débat mais aussi surtout à l’action. Car le combat pour la dignité humaine ne se déroule pas uniquement en dehors de nos frontières, il doit l’être aussi en France. Donneur de leçon en la matière à la terre entière, pays à vocation « des droits et dignité humaine », la réalité est que l’ascenseur social est en panne chronique pour les minorités. <o:p></o:p>

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    INTEGRATION  POSITIVE  VISIBLE<o:p></o:p>

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    Comment devient-on français ? Je voudrais simplement demander à nos têtes pensantes et à nos objecteurs de conscience : existe-t-il une vraie et fausse nationalité française ? La citoyenneté française ou la nationalité française n’est pas la couleur de la peau ni l’appartenance à une religion. N’est-ce pas l’adhésion, la croyance à la communauté des valeurs républicaines partagées, définies par le droit du sol d’une part, et la naturalisation suivant une procédure particulière ? Toutefois, la présence d’une grande communauté noire en France métropolitaine et dans les DOM/TOM pose un problème d’intégration durable du fait que l’exercice de la citoyenneté se heurte à une pratique qui ne laisse pas de place à la compétence mais à des considérations spécifiques qui écartent les minorités, ce qui est gravissime et très inquiétant, nonobstant le matelas démocratique. <o:p></o:p>

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    L’extraordinaire pauvreté du débat qui exclut les intellectuels noirs à porter la contradiction explique la dérive populiste dans la propagation de l’image négative du noir. C’est de cela que souffre aussi la société française. Lorsqu’on cessera de dire « homme de couleur » au lieu de noir, comme si le blanc était une absence de couleur, un pas sera franchi en direction de la fraternité. La télévision est le miroir sinon le reflet de la société dans le monde moderne. Les Noirs sont rentrés par effraction dans la télévision française grâce aux films et feuilletons américains qui regorgent d’acteurs noirs compétents et de talent. Quant à la publicité qui vante les produits de consommation, les Noirs, les Arabes, les Asiatiques et les Indous en sont exclus, comme s’ils n’étaient pas aussi de grands consommateurs. <o:p></o:p>

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    Lorsque Nicolas Sarkozy, parlait de « discrimination positive », toute l’intelligentsia semblait soudain découvrir le problème d’exclusion des minorités. Mais faire une traduction sémantique de « Affirmative Action » en « Discrimination positive » est très négative dans l’opinion publique française qui croit que l’on fera la promotion et l’intégration de la médiocrité, ce qui est faux et absurde. La première et grande puissance, les Etats-Unis d’Amérique, est le meilleur et bel exemple d’intégration positive. Il semble donc que le temps soit venu pour que les Noirs, les Arabes, les Asiatiques et les Indous, accèdent aussi à des postes de responsabilité qui correspondent à leur formation et à leur compétence. Ce n’est qu’un droit inaliénable de dignité humaine. Le président Jacques Chirac a nommé un préfet d’origine maghrébine et de confession musulmane. Qu’en est-il des Noirs ? Ils sont tout simplement ignorés. Quand mettra-t-on fin au Noir de service qu’on n’hésite pas à utiliser pendant les campagnes électorales et qui est vite oublié au lendemain de la victoire ? <o:p></o:p>

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    Faudra-t-il attendre une marche de Noirs à Paris ou qu’ils posent des bombes et commettent des attentats pour être pris en compte dans cette question récurrente qu’est l’intégration positive et visible ? <o:p></o:p>

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    VOIR  AUSSI  L’ARTICLE :  FRANCE  QUI  ES-TU ?  UNE  SELECTION  DE  APPOLINIARE  NOËL  KOULAMA<o:p></o:p>

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    Auteur :  Jean  Félix  MOULOUNGUI,  Docteur  en  droit,  Consultant-Conseil<o:p></o:p>

    Publié  le :  16  novembre  2008<o:p></o:p>

    Rubrique :  International<o:p></o:p>

    Source :   http://www.rdpg.org

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Nicolas  Sarkozy  n’en  finit  pas  d’étonner  par  ses  comportements,  ses  barbouzeries,  ses  censures,  et  les  plaintes  contre  tous  ceux  qui  essayent  de  peindre  sa  personnalité  ou  sa  vie  privée.  Il  vient  à  nouveau  de  franchir  un  pas,  l’histoire  que  vous  allez  lire  se  passe  à  Brazzaville,  Denis  De  Mongolfier  après  avoir  bouclé  ses  enquêtes  sur  la  Françafrique  et  la  publication d’un  ouvrage  de  300  pages,  mais  voila  il  sera  arrêté  à  Brazzaville,  après  un  coup  de  fil  de  son  directeur  de  publication,  qui  lui  est  l’ami  de  Nicolas  Sarkozy.  Appolinaire  Noël  KOULAMA  vous  invite  à découvrir  la  malheureuse  aventure de  Denis  De  Mongolfier  intitulée  « Une  censure  que  j’ai  vue  arriver  sans  y  croire » :<o:p></o:p>

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    UNE  CENSURE  QUE J’AI  VUE  ARRIVER  SANS  Y  CROIRE….  <o:p></o:p>

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    C’était en avril 2008 : 2 mois après avoir rendu un manuscrit de 300 pages, je réalisais un montage d’un documentaire avec le journaliste franco-SénégalaisKhalifa Diakité à Lyon. Soudain, un message de mon éditeur atterri sur mon répondeur. «  On ne peut pas publier votre livre, c’est très compliqué, je vous rappelle ». Jean-Marc Roberts, directeur de Stock, vient de signer  l’arrêt de mon aventure en Afrique qui a duré 2 ans et demi, dont 4 mois passés  sur le continent noir. Je repasse dans ma tête les épisodes de ce périple qui m’a fait vibré et parfois tremblé. Au risque de ma vie. Je me remémore les  3  semaines d’enquête, très tendues à  Brazzaville. <o:p></o:p>

      <o:p></o:p>

    En 24 heures j’ai été menacé de mort par un militaire, séquestré pendant un après-midi au Sénat et agressé par  un policier de Sassou N’Guesso. Quelques jours plus tard mon éditeur justifie son auto censure : «  J’ai peur de Sarkozy, du Ministère de l’Intérieur et de la saisie du livre à sa sortie ». 4 mois plus tard le JDD lui consacrera une page avec ce titre : « Jean-Marc Robert, l’homme enfant ». Tout est dit. Ou presque. Stock est l’une des plus anciennes maisons d’Edition de Paris. 3 siècles d’existence ont jalonné l’histoire de la  littérature de France et d’une partie du monde. Cette vénérable maison publie  surtout de la littérature et elle est dirigée avec douceur loin des prises de  risques éditoriales. <o:p></o:p>

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    Arnaud  Lagardère en est le propriétaire, c’est un proche de Sarkozy. Le manuscrit  dénonce, entre autre, les agissements souterrains et criminels de la  France  en Afrique ; depuis  Charles de Gaulle jusqu’à Nicolas Sarkozy. Il était alors impossible d’éditer  chez un proche du pouvoir. Ce coup de massue m’a été difficile à digérer. Le  patron de Stock a dépensé plusieurs milliers d'euros dans l’aventure pour rien. Il m’a payé  les voyages et les avances des droits d’auteur de manière réglementaire. Il lui  a juste manqué le courage. D’autant qu’il était en possession d’une bonne  partie du  manuscrit depuis 1 an.  Plusieurs mois après, je décide de réécrire l’enquête afin de prendre  définitivement mes distances avec la maison  Lagardère et de me réapproprier le livre à venir. J’ai perdu 18 mois pour être publié, j’ai gagné plusieurs années de compréhension sur les  mécanismes pernicieux de la censure. 

    <o:p></o:p> 

      <o:p></o:p>

    Auteur :  Denis  de  Mongolfier<o:p></o:p>

    Publié   le :  06  novembre  2008<o:p></o:p>

    Rubrique :  International.<o:p></o:p>

    Source :  http://mediapart.fr/club/blog/denis-de-montgolfier

     

     

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    Il  y a  quelques  jours,  Africdossier  vous  révélait  une  censure  par les amis de  Nicolas  Sarkozy,  pour  empêcher  la  sortie  du  livre  de  300  pages  de  Denis  De  Montgolfier,  mais  les combattants pour la liberté sont têtus, en  effet, Denis De Montgolfier, nous promet d’ici quelques jours des révélations fracassantes contre les dirigeants africains  qui  affament  leurs  peuples, sur son blog de médiapart, écoutez, ci-dessous, son message :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

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    <o:p> </o:p>

    TROIS  ANS  D’ENQUÊTE,  JE  VEUX  CRIER  CE  QUE  J’AI  VU :<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Dans quelques mois, mon livre sur  « Les présidents masqués, 20 forfaits et autres petites tragédies africaines » sortira<o:p></o:p>

    .<o:p></o:p>

    Un bonheur de dénoncer les forfaits criminels des présidents, c'est aussi un soulagement de journaliste d'indignation que celui  d'évoquer la captation du pouvoir et l'entretien de la faim chez les Sénégalais,  Maliens, congolais de Brazza, amis de Madagascar et autres Burkinabé.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Après la censure de l'éditeur STOCK en avril 2008 à PARIS, je souhaite crier les 20 forfaits de présidents africains sur les toits du citoyen libre avec un éditeur courageux et bien diffusé.<o:p></o:p>

    Je veux démontrer comment Abdoulaye WADE a une part de responsabilité importante dans le naufrage du navire le JOOLA qui a fait 2000 morts en 2002.  <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Je veux raconter les 5 nuits de terreur de mon ami B. sous le régime de Denis Sassou N'guesso, président du Congo Brazzaville. Il a passé 5 nuits à boire l'eau du fleuve le Congo pour échapper à la mort du tyran au moment des meurtres du BEACH de Brazzaville. Je veux le faire pour mes amis Congolais et africains. Mon cri peut porter  plus loin que leurs frontières.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Et tant pis pour ceux qui veulent étouffer mon témoignage. Dans quelques jours je raconterais, sur ce site, une dizaine de "forfaits" des chefs présidentiels qui affament leurs peuples.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p>Pour  lire  notre  article  sur  la  censure  des  amis d e  Nicolas Sarkozy,  cliquez  sur : </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p>CONGO-BRAZZAVILLE : UNE ENQUÊTE QUI FINIE MAL ET UNE CENSURE DE PARIS A BRAZZAVILLE</o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Auteur :  Denis  De  Mongolfier<o:p></o:p>

    Publié  le :  10  novembre  2008<o:p></o:p>

    Rubrique :  International<o:p></o:p>

    Source :   http://mediapart.fr/club/blog/denis-de-montgolfier<o:p></o:p>

     

     

     

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