• BAISSE DES PRIX DU PETROLE : PANIQUE EN AFRIQUE CENTRALE.

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    <script type="text/javascript"> nMaxPhoto = 2; </script>Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude »  pour livraison en novembre a fini à 77,70 dollars, perdant 8,89 dollars sur son cours de clôture de la veille. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance a terminé à 74,09 dollars, cédant 8,57 dollars.<o:p></o:p>

    L'effondrement  brutal  des  cours  du  pétrole,  intervient  dans  la  foulée  des  effondrements  des  bourses  mondiales,  le  baril  est  passé  sous  la  barre  de  75  dollars  le  baril  depuis  vendredi 06  octobre  2008 à Londres.  Les  régimes  rentiers  du  Congo-Brazzaville,  du  Gabon  et  de  l'Angola,  estiment  les  experts,  vont  avoir  des  revenus  pétroliers  2009,  en  baisse  par  rapport  à  l'année  2008.<o:p></o:p>

    Tombés sous 75 dollars à Londres durant les échanges asiatiques, les cours du pétrole ont plongé à leur tour sous ce seuil à New York après l'ouverture calamiteuse de Wall Street, qui a momentanément chuté de plus de 6% et a franchi la barre des 8.000 points pour la première fois depuis avril 2003.<o:p></o:p>

    Sachant cela, l'AIE a de nouveau abaissé sa prévision de demande mondiale pour 2008 et 2009 à respectivement 86,5 millions de barils par jour (mbj) et 87,2 mbj. La demande mondiale de pétrole devrait croître encore cette année, mais à peine: de +0,5% ou 0,4 mbj.<o:p></o:p>

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    L’IMPACT  DE  LA  CRISE  MONDIALE :<o:p></o:p>

    L'effondrement des actions,  pendant  cette  crise économique  internationale, ne fait qu'attiser les craintes sur l'état du marché pétrolier: les craintes enfoncent les planchers de prix, sur les brut, au fur à mesure que se dégradent les perspectives de croissance économique, et avec elles, les prévisions de demande d'énergie.<o:p></o:p>

    Les cours du pétrole bougent en affinité avec les marchés d'actions, baissant quand le moral des marchés financiers faiblit. En attendant que la confiance revienne, il y a peu de chances que les prix du pétrole se déconnectent de la faiblesse des marchés d'actions ».<o:p></o:p>

    « Les échanges sur les marchés se font en fonction de la peur, qui a balayé la réalité de l'offre et la demande », estime ainsi Nimit Khamar, de la maison de courtage Sucden, qui s'attend à de nouvelles baisses de prix.  (AFP 11 octobre 2008).<o:p></o:p>

    Il faut ajouter à la baisse des prix du pétrole,  « La faiblesse de la demande cet été dans la plupart des pays de l'OCDE face à un prix du baril élevé est désormais relayée par des perspectives économiques en berne et par une crise financière risquant de placer en récession les économies de l'OCDE », où la demande devrait chuter de 2,2% en 2008, a ainsi souligné l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport mensuel. (AFP 11 octobre 2008).<o:p></o:p>

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    INQUIETUDE  DES  PAYS  D’AFRIQUE  CENTRALE :<o:p></o:p>

    La dégringolade  des  cours  mondiaux  sur le  pétrole, alarme les producteurs de pétrole, qui voient leurs revenus fondre à grande vitesse, alors qu'ils subissent une forte hausse de leurs coûts de production. Les  pays  dictatoriaux  d’Afrique  centrale,  qui  ont  fait  de  la  rente  pétrolière,  comme espoir pour leurs investissements,  vont devoir voir  leurs budget en baisse en 2009.<o:p></o:p>

    Jean Claude Massongou Moulongo dirige la banque centrale de république démocratique  du Congo, il est le président du G20, et  exprime cette inquiétude « 25 milliards de dollars qui sont promis, pour l’aide en Afrique, devrait provenir des Etats-Unis, on ne parvient pas à les mobiliser, on ne parvient pas à les affecter, mais on trouve très très rapidement dans l’espace d’une ou deux semaines 700 milliards de dollars pour sauver le système financier et Wall-street. » <o:p></o:p>

    Toutefois, l’augmentation de la production et les découvertes de plus en plus de puits pétroliers,  ne sont pas d’une riposte efficace à l’impact de la crise sur le pétrole, car les analystes les plus pessimistes estiment, la récession,  la baise de la consommation, la baisse des prix des prix feront fondre d’avantage les prix jusqu’à 60 dollars le baril.<o:p></o:p>

    Face à ce péril, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a annoncé qu'elle tiendrait une réunion d'urgence le 18 novembre 2008 à Vienne, « pour discuter de la crise financière mondiale » et de son « impact sur le marché pétrolier ». Tout porte à croire qu'elle baissera sa production pour l'ajuster à une demande chancelante.<o:p></o:p>

    Les pays africains réunis, vendredi 10 octobre 2008, à Washington, au  sein  du  G20, qui regroupe les pays riches et les pays pauvres mais  émergents,  demandent  de  ne  pas  d’être  oubliés  dans  la  gestion  de  cette crise.  Les pays africains producteurs du pétrole s’inquiètent de l’impact de  cette crise dans leurs économies déjà fragiles.<o:p></o:p>

    A  cause de la crise  économique  et financière, les pays développés risquent de se serrer la ceinture, on voit déjà qu’ils consomment de plus en plus moins, cela veut dire qu‘ils vont achetés moins dans les pays extérieurs surtout en Afrique et  vont réduire leurs investissements dans les pays pauvres.<o:p></o:p>

    De leurs côtés, le FMI et la Banque Mondiale ont débloqué, récemment, des fonds pour aider  les pays les plus vulnérables à mieux supporter la hausse des prix alimentaires et du pétrole : 1 million et demi de dollars. Du côté du groupe de G20,  les pauvres, estiment qu’ils sont insuffisants et demandent  qu’on écoute d’avantage la voie des pays pauvres dans les instances internationales.<o:p></o:p>

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    CONCLUSION :<o:p></o:p>

    Le Congo-Brazzaville,  le Gabon, l’Angola,  sont des états où gangrène la corruption, et l’argent de la rente pétrolière est souvent mal géré ou détourné.  Les troubles sociopolitiques peuvent ressurgir à tout moment, la démocratie et l’état de droit sont contournés par les gouvernements, qui entendent restés à vie au pouvoir. <o:p></o:p>

    Les pays producteurs d’Afrique centrale  doivent se confronter aux problèmes sociaux de l’éducation, de la pauvreté et de la misère, jamais encore résolus, malgré les précédentes hausses du pétrole et les taux de croissance importants, inédits  depuis quelques années.<o:p></o:p>

    L’affectation de la crise économique mondiale sur les cours de pétrole, inquiètent les économies des pays producteurs du pétrole  et pourra compromette aux investissements prévus, et donc, entraîner des états aux emprunts.  Mais ces emprunts, si la crise persiste,  verra ses taux fortement élevés,  et par conséquent, endettera d’avantage ses pays, déjà fortement endettés.<o:p></o:p>

    Or, déjà,  la crise économique mondiale, affecte les investissements étrangers et les emprunts dans le continent, mais s’ajoute encore à cela, la baisse des cours pétroliers mondiaux, il y a  tout de s’inquiéter pour l’année 2009 et les années à venir.<o:p></o:p>

    L’inquiétude des Etats pétroliers d’Afrique, prouve l’incapacité des dirigeant africains, de ne faire des choix économiques, qui permettent d’investir à la diversification de l’économie. Cependant,  ils excellent sur des slogans, « qu’ils ont réussit à améliorer la croissance économique, à des taux records dans le monde ». <o:p></o:p>

    Cependant, avec un baril baissant, il arrive à un seuil du baril, tel que 20 dollars le baril, où les économies de ces Etats, deviennent en cessation de paiements, avec de nombreux arriérés de salaire.  Les taux de croissance record, tant vantés par les dictateurs des pays producteurs d’Afrique centrale, sont, plutôt, de nature à masquer leurs incompétences, pendant ce  temps, le sort de ces pays reste fondé que la rente pétrolière. <o:p></o:p>

    Lire  aussi :

    <o:p>LES EFFETS PERVERS DE L’OR NOIR: DE LA PETROECONOMIE A LA PETROPOLITIQUE</o:p>

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    Auteur :  Appolinaire  Noël  KOULAMA<o:p></o:p>

    Publié  le :  12  octobre  2008<o:p></o:p>

    Rubrique :  Afrique-économie<o:p></o:p>

    Source :  http://africdossier.oldiblog.com<o:p></o:p>

     

     

     

     

     

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    Les cours du pétrole ont continué vendredi 10 octobre 2008, à enfoncer à la baisse de nouveaux seuils, passant sous 80 dollars le baril à New York et sous les 75 dollars.  Avec  la  récession  qui  s'annonce, les perspectives de demande rétrécissent a vue d'oeil. Cependant, tous les analystes étaient unanimes, « Que  la crise économique mondiale aura d’incidence limitée dans le continent », mais cette analyse, est démentie, par la récente attitude des pays africains producteurs du pétrole.  Par  Appolinaire Noël  KOULAMA.

     

     

    La  BAISSE  DU  PRIX  DU  BARIL   DE  BRUT :<o:p></o:p>

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