-
Par Appolinaire KOULAMA le 21 Octobre 2008 à 09:10
<o:p><o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Le Groupe Africdossier rend hommage au courage d’une femme, celle qui a été présente en Afrique, précisement, en Egypte pour lutter et combattre la pauvreté parmi les pauvres de caire. Son vœu : « finir sa vie en Egypte parmi les chiffonniers de Caire » n’a pas été respecté par sa congrégation, qui l’avait rappelée en France. Sa mort est un deuil pour l’Afrique en particulier et pour l’Egypte en général, Que son âme se repose en paix. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
<o:p><o:p> </o:p>
<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1 SIECLE D’EXISTENCE POUR 1/5 AVEC LES CHIFFONIERS DE CAIRE<o:p></o:p>
Soeur Emmanuelle, religieuse franco-belge ayant dédié sa vie aux plus pauvres, est décédée dans la nuit de dimanche à lundi moins d'un mois avant de devenir centenaire, a annoncé dans un communiqué Trao Nguyen, président d'Asmae-Association Soeur Emmanuelle.
Soeur Emmanuelle, de son vrai nom Madeleine Cinquin, s'est éteinte "dans son sommeil" dans la nuit de dimanche à lundi à l'âge de 99 ans dans la maison de retraite de Callian (Var) où elle vivait depuis 1993, a indiqué à l'AFP une responsable de l'association.<o:p></o:p>
« Fatiguée », mais ne souffrant « d'aucune maladie particulière » selon la même source, Soeur Emmanuelle, connue pour son franc-parler, sa silhouette humble et son visage malicieux qui hantaient les plateaux de télévision et les bureaux des puissants, allait célébrer son centième anniversaire le 16 novembre 2008.<o:p></o:p>
Soeur Emmanuelle, qui avait partagé pendant plus de 20 ans la vie des chiffonniers du Caire, a mené une lutte acharnée contre la pauvreté avec une vitalité qui lui a valu une popularité durable.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
AUTOBIOGRAPHIE<o:p></o:p>
Née le 16 novembre 1908 à Bruxelles dans un foyer aisé franco-belge, rien ne prédestinait Madeleine Cinquin à devenir selon ses propres termes « une rebelle », un alter ego féminin de l'Abbé Pierre, « ami » et « maître à penser ».
<o:p></o:p>
Mais à 23 ans, le 10 mai 1931, la jeune bourgeoise, de mère chrétienne et de père juif, avait renoncé à une vie confortable et prononcé ses voeux de religieuse dans la congrégation Notre-Dame de Sion, privilégiant les liens avec l'enseignement et le judaïsme.
<o:p></o:p>
Sous le nom d'Emmanuelle (Dieu est avec nous), elle avait enseigné en Turquie, puis en Tunisie avant de partir pour l'Egypte. Dans ce dernier pays pour lequel elle a un véritable coup de foudre, à 62 ans, elle obtient enfin le feu vert de sa congrégation pour vivre parmi les plus pauvres, les chiffonniers du Caire.
<o:p></o:p>
Rappelée par sa congrégation en 1993, à l'âge de 85 ans, alors qu'elle souhaitait finir sa vie en Egypte, Soeur Emmanuelle a passé ses dernières années dans le Var.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
SON MESSAGE A L’HUMANITE<o:p></o:p>
« Sans partage, sans solidarité, on ne peut faire progresser l'humanité », insistait Soeur Emmanuelle. « Il faut donc s'acharner ».<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p></o:p>
Résumé par : Appolinaire Noël KOULAMA<o:p></o:p>
Publié le : 20 octobre 2008<o:p></o:p>
Rubrique : Hommage<o:p></o:p>
Source : http://africdossier.oldiblog.com
<o:p></o:p>
<o:p><o:p><o:p> </o:p></o:p></o:p>
<o:p><o:p><o:p></o:p></o:p></o:p>
<o:p><o:p><o:p> </o:p>
S'inscrire au groupe Africdossier Visiter ce groupe
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique